Buenos días a todos los presentes. Muy agradecido por este honor de permitirme
compartir con ustedes estas reflexiones sobre el tema ambiental. Y mi más sincero reconocimiento a Alexandra
Poleo, a la Association Presse Etrangere (A.P.E) y a todos aquellos quienes la acompañan en esta iniciativa.
Mi nombre es Lenin Cardozo, venezolano y ambientalista. Estoy aquí en representación de esos que no
tienen voz humana, no entienden nuestros idiomas, ni nuestras leyes ni
ambiciones.
Hoy soy la voz de los árboles, de la fauna silvestre. De la
naturaleza con sus ríos, lagos y humedales. De esa milenaria geología hasta hace poco intacta y de los 46
mil indígenas que hoy habitan también en los 159.546 km2 del ultimo bosque
tropical del norte de Suramerica, el Esequibo venezolano.
Este gran pulmón verde y barrera natural contra los vientos que
vienen por el Atlántico desde el África, se encuentra mortalmente herido, debido
a la agresiva deforestación que sufre por parte de trasnacionales madereras
como la empresa china Bai Shan Lin y
de minería a cielo abierto como las
canadienses Guyana Goldfields, Sandspring Resources LTD., Argus Metal Corp, Golden Star Resources Ltd., Cambior Inc., Sutton Resources,
Exall Resources, Cathedral Gold Corporation, Pegasus Gold, International
Copper, Canarc,
las mineras australianas Azimuth Resources, Broken
Hill Proprietaries y Northwest , las mineras brasileñas Muri Brasil
Venture, Zamuteba Mining Co. y Biocapital, y la
minera española World
Wide Gold (quien recientemente subastó en Valencia, 465 hectareas de selva para
explotación del oro, de 5580 hectareas que ya dicen tener disponibles para la
venta, siendo estas mineras las mas conocidas de muchas que ya están operando. Una acción sin precedente que hoy
contribuye drásticamente a ese futuro global incierto que se avizora por el calentamiento sensible
de la atmósfera en las próximas décadas.
Esa ilegal y acelerada deforestación del Esequibo donde se han
derribado densas poblaciones de árboles, es también el detonante de un
irreversible proceso erosivo hacia el Amazonía, debido a que estos bosques
junto a la formación geológica milenaria denominada el Macizo Guayanes, han
venido actuando como escudo natural para proteger a esa otra basta e importante
bioregión. Esto, junto con la configuración
orográfica y el comportamiento variable del mar Atlántico, tiene múltiples
repercusiones, una de las cuales ya se comienza a percibir: la paulatina
desaparición de las precipitaciones normales en épocas de verano, la cual a su
vez están produciendo un efecto de desequilibrio en las precipitaciones regulares
de ese territorio.
El
Esequibo debe ser considerado como una zona vulnerable a los efectos del
calentamiento global por ser un territorio estratégico por su geografía costera
preamazonica, que hace un valorable aporte en la regulación climática de la
región y a su vez coadyuva a mitigar los
efectos del cambio climático. Así mismo, sus humedales, cumplen una función de
“tampón de extremos”, laminando y suavizando fenómenos meteorológicos como
sequías y lluvias torrenciales, cuya frecuencia se proyecta en aumento con las
implicaciones del cambio climático.
Defender los bosques tropicales del Esequibo es
mitigar la liberación de cuantiosos volúmenes de carbono hacia la atmósfera
producto de la descomposición o la combustión de los residuos vegetales
almacenados, sólo en su cobertura vegetal se estiman, un millardo de toneladas
de bióxido de carbono, lo que equivale a casi 150 veces las emisiones anuales
de este gas producidas por la quema de combustibles fósiles, como el carbón y
el petróleo.
Lenin Cardozo, ambientalista venezolano
Perte de Biodiversité,
pollution et changement climatique au
Venezuela.
Gustavo Carrasquel ,
directeur de l’ONG Azul Ambientalistas.
Quand nous parlons de perte de Biodiversité , nous nous référons à la
perte
d’écosystèmes et à la dégradation de l’habitat.
On ne peut ni douter ni réfuter l’impact écologique occasionné par les
activités anthropiques ou humaines.Ces dernières ont entraîné des changements
dans les conditions géographiques et de très hauts niveaux de pollution qui ont
altéré
toutes les normes climatologiques.
Les taux de déforestations sont si gigantesques que malgré les efforts
affaiblis des instance gouvernementales et des ONG, les besoins forestiers de
notre pays ne sont pas couverts.
Les efforts, comme la politique
de l’Etat s’affaiblissent car ils ne prennent pas pour base l’éducation à l’
environnement, la science, et la connaissance. Dans les programmes
du gouvernement il n’y a pas de de continuité , ce qui a généré peu
d’avançées surtout dans les programmes de reforestation.
La plupart de nos villes , principalement sur les côtes Caraïbes,
manquent de masse végétale adaptée et de barrières naturelles protectrices
comme les forêts urbaines ou les mangroves.
Le gouvernement national a
augmenté le parc de logements sociaux
sans augmenter celui des réseaux de services,aaujourd’hui paralysés. L’accés à
l’eau est devenu très difficile et
l’usage de l’énergie parfois excessif.
Dans certains cas très ponctuels, dans l’ état de Barinas, l’expansion
de l’urbanisme
a déforesté et dégradé l’habitat du singe araignée( Ateles hybridus),
espèce en voie
d’ extinction.Dans des villes comme Maracaibo l’urbanisme a déplacé les
forêts de mangroves de la côte , laissant celle-ci sans aucune barrière
naturelle de protection face aux actuels
phénomènes climatiques extrêmes.
Des villes démunies, dépourvues de systèmes de diminution de la
température où, de plus , ont été mises en péril la faune et la flore.
Nos grandes étendues d’eau , lacs de Valencia et de Maracaibo souffrent
de taux très élevés d’eutrophisation 1*.Ils se
sont convertis en gigantesques poubelles
où atterrissent tous les déchêts qu’on
peut concevoir. On y verse des polluants sans aucun contrôle car, de toute
façon , il n’y a pas suffisamment d’usines de traitement des eaux résiduelles.
Sans parler de l’inexistence des contrôles environnementaux ou
sanitaires en ce qui concerne la gestion des déchêts et les sites d’ enfouissement ; au lieu
de cela nous gérons des décharges à ciel ouvert sans contrôle des gaz ou des
léxiviats 2..
La situation de paralysie dans
la gestion des déchêts présente des cas particuliers auxquels s’ajoutent ,en
plus de l’impact sur l’environnement, des problèmes de santé publique. Sur ce
point la gestion inadaptée des déchêts dangereux ,comme ceux des ampoules basse
consommation contenant un taux élevé de mercure, nous placent au rang des pays ayant la plus forte
contamination par le mercure de tout le continent. Ceci s’ajoutant à la
circonstance aggravante des activités minières illégales fait qu’on retrouve ce métal sur le grand fleuve Orénoque et
d’autres affluents.
L’industrie pétrolière ne pourra jamais dédommager les dégâts occasionnés
au patrimoine écologique du Lac Maracaibo ou de la rivière Guarapiche dans
l’état de Monagas où les marées noires , déversements d’hydrocarbures ont été nombreux et mal pris en charge.
Il y de graves problèmes de santé générés par l’accumulation de Coque,
terrible résidu qu’on trouve lors du processus de raffinement du pétrole et qui cause des affections respiratoires ,
cutanées et des irritations occulaires dans les Etats d’Anzoategui et de
Falcon.
Dans des villes comme Maracaibo, le parc automobile est trop important
et obsolète ; la combustion des déchêts ,l’utilisation parfois effrénée de
l’énergie électrique, les émissions fugaces de méthane, la combustion des
torches pétrolières et les usines thermoélectriques entre autres ont généré de
grandes quantité d’émission de CO2 et des gaz polluants dans notre atmosphère.
« Les phénomènes naturels comme les sécheresses, les pluies et les
tempêtes deviennent extrêmes en se
confrontant à des conditions différentes dans lesquelles les activités anthropiques
ont généré d’énormes quantités d’émissions de gaz qui en plus d’être polluants
s’échappent dans la stratosphère ( où ils peuvent rester pendant 10 ans),
altérant les cycles et les modèles associés au climat .Leur présence
pouvant perdurer pendant des décennies ».
La preuve évidente de ces changements , c’est cette sécheresse qui s’
abat depuis plus de deux ans.Ce fait conjugué à des phénomènes comme « EL
Niño » ont altérés les
modèles de températures, la Sensation Thermique ,
l’Humidité, et plus grave encore , l’Evaporation, laquelle a fait baisser la
capacité des barrages de rétension et nos réservoirs d’ eau.
Les pluies prolongées ont occasionné des innondations, des débordements
y des coulées de boues dans plusieurs régions du pays, caractérisées dans
certains cas par des tourmentes électriques et des vents assimilés à des
ouragans.
« L’évidence scientifique nous démontre que les tempêtes
tropicales et les ouragans
(aujourd’hui beaucoup plus
violents à cause du choc des températures et de la saturation des gaz dans la
stratosphère) peuvent fusionner et même créer des espèces d’ondes d’ expansion
qui causent la déviation des modèles de régime des vents et pourraient alors altérer la variabilité naturelle du
climat et générer de possibles désastres naturels ».
« La génération des Energies Non Polluantes est déterminante pour
la régulation du climat ».
Nous considérons qu’au Venezuela, la non mise en marche des parcs
Eoliens et le manque d’investissement dans d’autres énergies alternatives renouvelables
se situe dans une stratégie qui ne se
place pas dans le développement durable.
La persistance des subventions aux énergies fossiles, la
non-incorporation dans les marchés des crédits carbones, ce à quoi s’ajoutent
les relations avec le lobby pétrolier global
éloignent le gouvernement venézuélien de vraies actions pour le climat.
Notre appel à l’action climatique est orienté vers le développement de
programmes
d’Education de Masse à l’ Environnement
par le biais de la
Récupération des Sols, la Reforestation Endémique , l’Attention portée aux Mangroves, l’Attention
immédiate aux Ravins , les Réseaux de Drainages Naturels ; nous devons
nous occuper de tous ces points dans
l’immédiat ,du moins pour en Atténuer les effets et, grâce à la
Résillience , pouvoir affronter un climat qui a changé,
peut-être pour longtemps ou de façon permanente.
Il faut des synergies entre Adaptation durable et Atténuation viable
entre les différents instances gouvernementales, conjointement avec les
Institutions, les Entreprises
privées , les ONG et surtout les
Communautés organisées sont le centre de cette Action.
Ces Actions sont associées aux Programme « Objectifs de
Développement Durable « qui émanent depuis peu des Nations Unies et
auxquelles les gouvernement venezuelien a souscrit.
Nous sommes certains que la récupération de notre biodiversité et la diminution des impacts causés par la
pollution sont déterminants pour réguler un climat qui a déjà changé.
Gustavo Carrasquel Consultor
Global Environment Outlook (GEO6)-PNUMA
Director General de la Fundación Azul
Ambientalistas
1*(du grec eu : « bien,
vrai » et trophein : « nourrir ») est le processus par lequel des nutriments
s'accumulent dans un milieu et/ou un habitat terrestre et/ou aquatique).
2 *Le
lixiviat est le liquide résiduel qui provient de la percolation de l'eau à
travers un
matériau. Ce mot
vient de l'adjectif latin lixivius, qui signifie : « jus de lessive, eau qui
sert à laver ». Ce terme désigne notamment tous les « jus » issus de décharges,
de déchets, de composts, etc.
____________________________________________________
Texte 2
Texto écrit par Lenin Cardozo, président de Azul Ambientalistas
Les Ravages dans
l’Esequibo contribuent de façon significative au changement climatique
Mortellement blessé, c’est ainsi que se trouve actuellement le
territoire venézuélien appelé l’Esequibo*, dernier poumon végétal du Nord de l’
Amérique du Sud, barrière naturelle contre les vents qui viennent par
l’Atlantique depuis l’ Afrique et ce à cause de la déforestation agressive des
multinationales du bois comme l’ entreprise chinoise Bai Shan Lin et les
activités minières illégales à ciel ouvert comme celle de l’entreprise
canadienne Guyana Goldfields. Des faits sans précédent qui contribuent de façon
drastique à nous rapprocher de cet avenir globalisé en esquisse dans les décennies prochaines à cause du
réchauffement climatique significatif de l’atmosphère.
La déforestation illégale de l’Esequibo où ont été abattues des forêts
épaisses est aussi le détonnateur d’un processus d’érosion irréversible vers l’
Amazonie pour la simple raison que ces forêts ainsi que la formation géologique
dénominée Massif Guyanais ont joué le rôle d’une barrière naturelle pour
protéger cette autre vaste et importante biorégion.Tout cela s’aditionnant à la
configuration orographique( description du relief et des montagnes) et le
comportement variable de l’Océan Atlantique a
de multiples répercutions qu’on commence déjà à percevoir : la
disparition progressive des précipitations normales en été ,celles-ci
produisant à leur tour un effet de déséquilibre dans les précipitations
habituelles de ces territoires.
L’Esequibo face au changement climatique.
L’Esequibo doit être considéré comme une zone vulnérable aux effets du réchauffement climatique global
car il est un territoire stratégique de par sa géographie côtière au seuil de
l’Amazonie, étant à la fois une
précieuse contribution à la régulation climatique de la région et aidant
également à atténuer
les effets du changement climatique.Ainsi ses terres humides font
office de zone tampo, laminant et
amoindrissant des phénomènes météorologiques comme les sécheresses et les
pluies torrentielles dont la fréquence va en augmentant avec les incidences du changement climatique.
Défendre les forêts de l’Esequibo c’est réussir à atténuer la libération de gigantesques volume de
carbone , provenant de la décomposition ou de la combustion de résidus végétaux
enmagasinnés vers l’atmosphère, volume estimé à un milliard de tonne de dioxyde
de carbone , soit 150 fois plus que les émissions de gaz produites para la
combustion des énergies fossiles comme le charbon et le pétrole .
Lenin Cardozo, écologiste et ingénieur
venézuélien.
Président de la
Fondation Azul Ambientalistas
URGENTE DIFFUSION
AVANT LA COP 21:
VENEZUELA :menaces contre l'environnement les Amérindiens et le climat global
Bonjour,
Merci pour votre
présence à la Conférence
de presse.
Pour ceux qui sont
venus et aussi ceux qui n'ont pas pu venir ...je vous envoie la
documentation nécessaire .
Cordialement
Alexandra
Poleo
Porte-paroles de
Dialogue pour le Venezuela-France
PS: Les llegara hoy
une texto escrito por la
OnG Survival sobre populaciones indigenas.
________
ALERTE SUR LE
VENEZUELA : Menaces contre l’environnement, les Amérindiens et le climat mondia
L’association
Dialogue pour le Venezuela–France, la Fondation Azul Ambientalistas et ses chercheurs
associés concernés par l’Amazonie et la biodiversité des régions du Venezuela,
lancent une alerte à M. Laurent Fabius, président de la Cop 21, sur la situation de ce
pays, de ses 250.000 km2 de forêt tropicale en grand danger.
Une des raisons du
réchauffement climatique global – cette vérité dérange - provient de la
déforestation du bassin Amazonien dont l’un des effets est la sécheresse. A
Assis sur les
premières réserves de pétrole au monde, le pays s’ouvre depuis peu aux
multinationales, pétrochimiques, forestières et minières. Leurs activités
s’intensifient jusque dans les aires protégées, perturbant la chaîne
écologique, le régime des vents et des ouragans, suscitant des trombes marines
sur le Lac Maracaibo,
menaçant la santé publique
et les cultures ancestrales des populations en forêt.
___________
URGENTE DIFUSION
ANTES DE LA COP 21:
VENEZUELA, amenazas contra el ambiente, los Amerindios y el clima mundial
Hola,
Gracias por su
presencia en la
Conferencia de prensa .Para quienes vinieron y para quienes
no pudieron..les envio la documentacion necesaria.
Cordialement.
Alexandra
Poleo
Porte-paroles de
Dialogue pour le Venezuela-France
PS: Vous revevrez
cet après-midi un texte écrit par Survival sur les populations indigènes
ALERTA SOBRE VENEZUELA : amenaza contra el ambiente, los Amerindios y el
clima mundial .
La asociación Dialogo por Venezuela-Francia, la Fundación Azul
Ambientalista y sus investigadores asociados, preocupados por el Amazonas y la
biodiversidad de las regiones de Venezuela, lanzan una alerta al Sr. Laurent
Fabius, Canciller de la
República francesa, presidente de la Cop 21 y a la Sra. Ségolène Royal,
Ministra de la Ecología ,
del Desarrollo Sostenible y de la
Energía , sobre la situación de ese país y en particular de
sus 250.000 Km2 de bosque tropical en gran peligro.
Una de las razones del calentamiento climático global – y esta verdad
molesta- proviene de la deforestación de la cuenca Amazónica, cuyo uno de sus
efectos es la sequía.
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