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jueves, 19 de noviembre de 2015

Teleconferencia en la PreCop21, Paris, Noviembre 19: Daños al Esequibo contribuye sensiblemente al cambio climático. Hora 4am

Buenos días a todos los presentes.  Muy agradecido por este honor de permitirme compartir con ustedes estas reflexiones sobre el tema ambiental.  Y mi más sincero reconocimiento a Alexandra Poleo, a la Association Presse Etrangere  (A.P.E)  y a todos aquellos quienes la acompañan en esta iniciativa.
Mi nombre es Lenin Cardozo, venezolano y ambientalista.  Estoy aquí en representación de esos que no tienen voz humana, no entienden nuestros idiomas, ni nuestras leyes ni ambiciones. 
Hoy soy la voz de los árboles, de la fauna silvestre. De la naturaleza con sus ríos, lagos y humedales. De esa milenaria  geología hasta hace poco intacta y de los 46 mil indígenas que hoy habitan también en los 159.546 km2 del ultimo bosque tropical del norte de Suramerica, el Esequibo venezolano.
Este gran pulmón verde y barrera natural contra los vientos que vienen por el Atlántico desde el África, se encuentra mortalmente herido, debido a la agresiva deforestación que sufre por parte de trasnacionales madereras como la empresa china Bai Shan Lin  y de minería a cielo abierto como las  canadienses Guyana Goldfields, Sandspring Resources LTD., Argus Metal Corp, Golden Star Resources Ltd., Cambior Inc., Sutton Resources, Exall Resources, Cathedral Gold Corporation, Pegasus Gold, International Copper, Canarc,  las mineras australianas Azimuth Resources, Broken Hill Proprietaries y Northwest , las mineras brasileñas Muri Brasil Venture, Zamuteba Mining Co. y Biocapital, y la minera española World Wide Gold (quien recientemente subastó en Valencia, 465 hectareas de selva para explotación del oro, de 5580 hectareas que ya dicen tener disponibles para la venta, siendo estas mineras las mas conocidas de muchas que ya están operando. Una acción sin precedente que hoy contribuye drásticamente a ese futuro global incierto que se avizora por el calentamiento sensible de la atmósfera en las próximas décadas.
Esa ilegal y acelerada deforestación del Esequibo donde se han derribado densas poblaciones de árboles, es también el detonante de un irreversible proceso erosivo hacia el Amazonía, debido a que estos bosques junto a la formación geológica milenaria denominada el Macizo Guayanes, han venido actuando como escudo natural para proteger a esa otra basta e importante bioregión.  Esto, junto con la configuración orográfica y el comportamiento variable del mar Atlántico, tiene múltiples repercusiones, una de las cuales ya se comienza a percibir: la paulatina desaparición de las precipitaciones normales en épocas de verano, la cual a su vez están produciendo un efecto de desequilibrio en las precipitaciones regulares de ese territorio. 
El Esequibo debe ser considerado como una zona vulnerable a los efectos del calentamiento global por ser un territorio estratégico por su geografía costera preamazonica, que hace un valorable aporte en la regulación climática de la región y a su vez  coadyuva a mitigar los efectos del cambio climático. Así mismo, sus humedales, cumplen una función de “tampón de extremos”, laminando y suavizando fenómenos meteorológicos como sequías y lluvias torrenciales, cuya frecuencia se proyecta en aumento con las implicaciones del cambio climático.
Defender los bosques tropicales del Esequibo es mitigar la liberación de cuantiosos volúmenes de carbono hacia la atmósfera producto de la descomposición o la combustión de los residuos vegetales almacenados, sólo en su cobertura vegetal se estiman, un millardo de toneladas de bióxido de carbono, lo que equivale a casi 150 veces las emisiones anuales de este gas producidas por la quema de combustibles fósiles, como el carbón y el petróleo.
Lenin Cardozo, ambientalista venezolano




Perte de Biodiversité, pollution  et changement climatique au Venezuela.
Gustavo Carrasquel , directeur de l’ONG Azul Ambientalistas.

Quand nous parlons de perte de Biodiversité , nous nous référons à la perte
d’écosystèmes et à la dégradation de l’habitat.

On ne peut ni douter ni réfuter l’impact écologique occasionné par les activités anthropiques ou humaines.Ces dernières ont entraîné des changements dans les conditions géographiques et de très hauts niveaux de pollution qui ont altéré
toutes les normes climatologiques.

Les taux de déforestations sont si gigantesques que malgré les efforts affaiblis des instance gouvernementales et des ONG, les besoins forestiers de notre pays ne sont pas couverts.

Les efforts,  comme la politique de l’Etat s’affaiblissent car ils ne prennent pas pour base l’éducation à l’ environnement, la science, et la connaissance. Dans les programmes
du gouvernement il n’y a pas de de continuité , ce qui a généré peu d’avançées surtout dans les programmes de reforestation.

La plupart de nos villes , principalement sur les côtes Caraïbes, manquent de masse végétale adaptée et de barrières naturelles protectrices comme les forêts urbaines ou les mangroves.

Le gouvernement national  a augmenté  le parc de logements sociaux sans augmenter celui des réseaux de services,aaujourd’hui paralysés. L’accés à l’eau est devenu très difficile  et l’usage de l’énergie parfois excessif.

Dans certains cas très ponctuels, dans l’ état de Barinas, l’expansion de l’urbanisme
a déforesté et dégradé l’habitat du singe araignée( Ateles hybridus), espèce en voie
d’ extinction.Dans des villes comme Maracaibo l’urbanisme a déplacé les forêts de mangroves de la côte , laissant celle-ci sans aucune barrière naturelle de protection  face aux actuels phénomènes climatiques extrêmes.

Des villes démunies, dépourvues de systèmes de diminution de la température où, de plus , ont été mises en péril la faune et la flore.

Nos grandes étendues d’eau , lacs de Valencia et de Maracaibo souffrent de taux très élevés d’eutrophisation 1*.Ils se sont convertis en gigantesques  poubelles où  atterrissent tous les déchêts qu’on peut concevoir. On y verse des polluants sans aucun contrôle car, de toute façon , il n’y a pas suffisamment d’usines de traitement des eaux résiduelles.

Sans parler de l’inexistence des contrôles environnementaux ou sanitaires en ce qui concerne la gestion des déchêts  et les sites d’ enfouissement ; au lieu de cela nous gérons des décharges à ciel ouvert sans contrôle des gaz ou des léxiviats 2..

La  situation de paralysie dans la gestion des déchêts présente des cas particuliers auxquels s’ajoutent ,en plus de l’impact sur l’environnement, des problèmes de santé publique. Sur ce point la gestion inadaptée des déchêts dangereux ,comme ceux des ampoules basse consommation contenant un taux élevé de mercure, nous  placent au rang des pays ayant la plus forte contamination par le mercure de tout le continent. Ceci s’ajoutant à la circonstance aggravante des activités minières illégales  fait qu’on retrouve  ce métal sur le grand fleuve Orénoque et d’autres affluents.

L’industrie pétrolière ne pourra jamais dédommager les dégâts occasionnés au patrimoine écologique du Lac Maracaibo ou de la rivière Guarapiche dans l’état de Monagas où les marées noires , déversements d’hydrocarbures  ont été nombreux et mal pris en charge.

Il y de graves problèmes de santé générés par l’accumulation de Coque, terrible résidu qu’on trouve lors du processus de raffinement du pétrole   et qui cause des affections respiratoires , cutanées et des irritations occulaires dans les Etats d’Anzoategui et de Falcon.

Dans des villes comme Maracaibo, le parc automobile est trop important et obsolète ; la combustion des déchêts ,l’utilisation parfois effrénée de l’énergie électrique, les émissions fugaces de méthane, la combustion des torches pétrolières et les usines thermoélectriques entre autres ont généré de grandes quantité d’émission de CO2 et des gaz polluants dans notre atmosphère.


« Les phénomènes naturels comme les sécheresses, les pluies et les tempêtes  deviennent extrêmes en se confrontant à des conditions différentes dans lesquelles les activités anthropiques ont généré d’énormes quantités d’émissions de gaz qui en plus d’être polluants s’échappent dans la stratosphère ( où ils peuvent rester pendant 10 ans), altérant les cycles et les modèles associés au climat .Leur présence pouvant perdurer pendant des décennies ».

La preuve évidente de ces changements , c’est cette sécheresse qui s’ abat depuis plus de deux ans.Ce fait conjugué à des phénomènes comme «  EL Niño » ont altérés les
modèles de températures, la Sensation Thermique, l’Humidité, et plus grave encore , l’Evaporation, laquelle a fait baisser la capacité des barrages de rétension et nos réservoirs d’ eau.
Les pluies prolongées ont occasionné des innondations, des débordements y des coulées de boues dans plusieurs régions du pays, caractérisées dans certains cas par des tourmentes électriques et des vents assimilés à des ouragans.

« L’évidence scientifique nous démontre que les tempêtes tropicales et les ouragans
 (aujourd’hui beaucoup plus violents à cause du choc des températures et de la saturation des gaz dans la stratosphère) peuvent fusionner et même créer des espèces d’ondes d’ expansion qui causent la déviation des modèles de régime des vents et pourraient  alors altérer la variabilité naturelle du climat et générer de possibles désastres naturels ».

« La génération des Energies Non Polluantes est déterminante pour la régulation du climat ».

Nous considérons qu’au Venezuela, la non mise en marche des parcs Eoliens et le manque d’investissement dans d’autres énergies alternatives renouvelables se situe  dans une stratégie qui ne se place pas dans le développement durable.

La persistance des subventions aux énergies fossiles, la non-incorporation dans les marchés des crédits carbones, ce à quoi s’ajoutent les relations avec le lobby pétrolier global  éloignent le gouvernement venézuélien de vraies actions pour le climat.

Notre appel à l’action climatique est orienté vers le développement de programmes
d’Education de Masse à l’ Environnement  par le biais de la Récupération des Sols, la Reforestation Endémique,  l’Attention portée aux Mangroves, l’Attention immédiate aux Ravins , les Réseaux de Drainages Naturels ; nous devons nous occuper de tous ces points   dans l’immédiat ,du moins pour en Atténuer les effets et, grâce à la  Résillience, pouvoir affronter un climat qui a changé, peut-être pour longtemps ou de façon permanente.

Il faut des synergies entre Adaptation durable et Atténuation viable entre les différents instances gouvernementales, conjointement avec les Institutions, les Entreprises
 privées , les ONG et surtout les Communautés organisées sont le centre de cette Action.

Ces Actions sont associées aux Programme « Objectifs de Développement Durable « qui émanent depuis peu des Nations Unies et auxquelles les gouvernement venezuelien a souscrit.

Nous sommes certains que la récupération de notre biodiversité  et la diminution des impacts causés par la pollution sont déterminants pour réguler un climat qui a déjà changé.
Gustavo Carrasquel Consultor Global Environment Outlook (GEO6)-PNUMA
Director General de la Fundación Azul Ambientalistas


1*(du grec eu : « bien, vrai » et trophein : « nourrir ») est le processus par lequel des nutriments s'accumulent dans un milieu et/ou un habitat terrestre et/ou aquatique).

2 *Le lixiviat est le liquide résiduel qui provient de la percolation de l'eau à travers un
matériau. Ce mot vient de l'adjectif latin lixivius, qui signifie : « jus de lessive, eau qui sert à laver ». Ce terme désigne notamment tous les « jus » issus de décharges, de déchets, de composts, etc.
                  
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Texte 2

 Texto écrit par Lenin Cardozo, président de Azul Ambientalistas

Les Ravages dans l’Esequibo contribuent de façon significative au changement climatique

Mortellement blessé, c’est ainsi que se trouve actuellement le territoire venézuélien appelé l’Esequibo*, dernier poumon végétal du Nord de l’ Amérique du Sud, barrière naturelle contre les vents qui viennent par l’Atlantique depuis l’ Afrique et ce à cause de la déforestation agressive des multinationales du bois comme l’ entreprise chinoise Bai Shan Lin et les activités minières illégales à ciel ouvert comme celle de l’entreprise canadienne Guyana Goldfields. Des faits sans précédent qui contribuent de façon drastique à nous rapprocher de cet avenir globalisé en esquisse dans  les décennies prochaines à cause du réchauffement climatique significatif de l’atmosphère.

La déforestation illégale de l’Esequibo où ont été abattues des forêts épaisses est aussi le détonnateur d’un processus d’érosion irréversible vers l’ Amazonie pour la simple raison que ces forêts ainsi que la formation géologique dénominée Massif Guyanais ont joué le rôle d’une barrière naturelle pour protéger cette autre vaste et importante biorégion.Tout cela s’aditionnant à la configuration orographique( description du relief et des montagnes) et le comportement variable de l’Océan Atlantique a  de multiples répercutions qu’on commence déjà à percevoir : la disparition progressive des précipitations normales en été ,celles-ci produisant à leur tour un effet de déséquilibre dans les précipitations habituelles de ces territoires.

L’Esequibo face au changement climatique.

L’Esequibo doit être considéré comme une zone vulnérable  aux effets du réchauffement climatique global car il est un territoire stratégique de par sa géographie côtière au seuil de l’Amazonie, étant à la fois une  précieuse contribution à la régulation climatique de la région et aidant également à atténuer
les effets du changement climatique.Ainsi ses terres humides font office de  zone tampo, laminant et amoindrissant des phénomènes météorologiques comme les sécheresses et les pluies torrentielles dont la fréquence va en augmentant avec les  incidences du changement climatique.

Défendre les forêts de l’Esequibo c’est réussir à atténuer  la libération de gigantesques volume de carbone , provenant de la décomposition ou de la combustion de résidus végétaux enmagasinnés vers l’atmosphère, volume estimé à un milliard de tonne de dioxyde de carbone , soit 150 fois plus que les émissions de gaz produites para la combustion des énergies fossiles comme le charbon et le pétrole .

Lenin Cardozo, écologiste  et ingénieur venézuélien.
Président de la Fondation Azul Ambientalistas


 URGENTE DIFFUSION AVANT LA COP21: VENEZUELA :menaces contre l'environnement les Amérindiens et le climat global


Bonjour,
Merci pour votre présence à la Conférence de presse.

Pour ceux qui sont venus et  aussi ceux qui n'ont pas pu venir ...je vous envoie la documentation nécessaire .

Cordialement

Alexandra Poleo 
Porte-paroles de Dialogue pour le Venezuela-France

PS: Les llegara hoy une texto escrito por la OnG Survival sobre populaciones indigenas.
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ALERTE SUR LE VENEZUELA : Menaces contre l’environnement, les Amérindiens et le climat mondia


L’association Dialogue pour le Venezuela–France, la Fondation Azul Ambientalistas et ses chercheurs associés concernés par l’Amazonie et la biodiversité des régions du Venezuela, lancent une alerte à M. Laurent Fabius, président de la Cop21, sur la situation de ce pays, de ses 250.000 km2 de forêt tropicale en grand danger.

Une des raisons du réchauffement climatique global – cette vérité dérange - provient de la déforestation du bassin Amazonien dont l’un des effets est la sécheresse. A

Assis sur les premières réserves de pétrole au monde, le pays s’ouvre depuis peu aux multinationales, pétrochimiques, forestières et minières. Leurs activités s’intensifient jusque dans les aires protégées, perturbant  la chaîne écologique, le régime des vents et des ouragans, suscitant des trombes marines sur le Lac  Maracaibo, menaçant  la santé publique et les cultures ancestrales des populations en forêt.




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URGENTE DIFUSION ANTES DE LA COP21: VENEZUELA, amenazas contra el ambiente, los Amerindios y el clima mundial

Hola,

Gracias por su presencia en la Conferencia de prensa .Para quienes vinieron y para quienes no pudieron..les envio la documentacion necesaria.

Cordialement.



Alexandra Poleo 
Porte-paroles de Dialogue pour le Venezuela-France


PS: Vous revevrez cet après-midi un texte  écrit par Survival sur les populations indigènes

ALERTA SOBRE VENEZUELA : amenaza contra el ambiente, los Amerindios y el clima mundial .


La asociación Dialogo por Venezuela-Francia, la Fundación Azul Ambientalista  y sus investigadores asociados, preocupados por el Amazonas y la biodiversidad de las regiones de Venezuela, lanzan una alerta al Sr. Laurent Fabius, Canciller de la República francesa, presidente de la Cop21 y a la Sra. Ségolène Royal, Ministra de la Ecología, del Desarrollo Sostenible y de la Energía, sobre la situación de ese país y en particular de sus 250.000 Km2 de bosque tropical en gran peligro.

Una de las razones del calentamiento climático global – y esta verdad molesta- proviene de la deforestación de la cuenca Amazónica, cuyo uno de sus efectos es la sequía. 

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